Un film de Camille Lotteau
Les adultes : « un autre monde est possible ». Les enfants : « Nous ne voulons pas d’un autre monde. » Les adultes : « un autre ordre, une autre justice ». Les enfants : « Nous voulons réussir à habiter ce monde-là. »
Image: Olivier Jacquin
Montage son: Thomas Fourel
Mixage: Antoine Bailly
HD – 19 minutes
extrait de la note d’intention:
Le titre Ultima Thulé voudrait placer d’emblée le film dans cette histoire de la fiction par l’espace, du récit qui
naît quelque part, ailleurs, et se déroule par-delà les mers.
Ce pays, celui de Dercyllis et Mantinia, cette île ou nuit et jour sont mort et vie, et les merveilles qu’on
découvre au-delà sont, pour le temps de ce flm, les moments où le monde des adultes rejoint celui de
l’enfance. À la tombée du jour qui laisse rêveur à sa fenêtre ou tort les entrailles à l’idée de la traversée sombre
qui s’annonce à nouveau.
Une enfance non encore naïve, une enfance d’avant les questions d’enfant,
celle qui parle à peine,
l’enfance n’est pas Thulé, n’est pas le pays de pays imaginaire qu’on se plairait à rêver pensant qu’on l’a
dépassé ou perdu,
c’est l’autre territoire, celui qu’on habite pour toujours et qui vit dans les sanglots des appels crépusculaires,
sans langue et sans passé,
le babil du nourrisson, les confins de l’imaginaire.
Ce projet bénéficie de l’aide du Conseil Régional des Pays de la Loire, en partenariat avec le CNC.